• En 1635, El pirata, pirate hollandais dont le vrai nom est Pie de Palo, se présente avec ses deux navires à l'entrée de la rade de Santiago de Cuba. Les hommes sont tous déguisés en franciscains. Le gouverneur envoie une barque à leur rencontre. Grâce à leur subterfuge, les pirates entrent dans la ville et la pille de fond en comble.


• L'équipage et les canons poussés d'un côté donnent de la gîte au bateau et après avoir baissé les voiles, quelques hommes lancent des signes de détresse. Malheur à qui vient leur porter secours.


• Demande de vivres, appel de détresse, déguisement de l'équipage qui, pour la circonstance, revêt de respectables uniformes d'une marine officielle.


• Déguisés en femmes, jouant du violon ou lisant, les pirates apparaissent comme de paisibles voyageurs dont on peut approcher le navire.


• Subterfuge le plus fréquent: on arbore un pavillon ami.


• Surcouf, corsaire français, se voyant suivi par un navire anglais mieux armé et plus rapide jette par dessus bord ses canons. Délesté, il réussit à distancer son ennemi. Plus tard, à nouveau confronté avec un anglais, il se fait lui-même passer pour un navire anglais venu apporter au capitaine de la Navy une bonne nouvelle: l'Amirauté lui accorde une promotion à un grade supérieur. A cela s'ajoute la nouvelle que le corsaire Surcouf à été capturé! Le capitaine Anglais est ravi. Il ralenti, s'arrête. Mais Surcouf, loin de s'arrêter se met au vent et laisse dans son sillage le naïf capitaine!


• Surpris après une nuit de beuverie, Blackbeard voit arriver sur lui deux navires américains. Il lève les voiles et met le cap vers le rivage. Croyant que le pirate veut s'échouer et s'enfuir à terre, les navires de la US Navy changent de direction afin de lui couper la route. Ils vont rattraper Blackbeard qui est tout près de la côte quand ils s'échouent sur un banc de sable. Par sa manoeuvre, Blackbeard, qui connaissait l'emplacement exact du banc de sable, vient de renverser la situation. Ses ennemis immobilisés ne peuvent diriger efficacement leurs canons alors que lui a tout loisir de les cannonner copieusement.


• Le plus souvent, les pirates n'attaquent que les navires séparés d'un convoi par le mauvais temps. Ils suivent pendant des heures le malheureux navire, à bord duquel la tension monte.


• On attaque un navire par l'arrière ou ne se trouve pas de canons. Des tireurs d'élite dans les mats tirent sur la matelots qui tentent de charger les canons. On monte à l'abordage en escaladant les parois des navires avec des haches et des pics aux pieds, comme des alpinistes grimpent des parois de glace.


Tactiques et ruses

• La cruauté des flibustiers est si bien établie dans la tête des marins que, se voyant attaqués par des pirates bien décidés, le plus souvent on préfère se rendre sans combattre. Conscient de leur réputation, les pirates font tout pour augmenter la tension. Ils hurlent des menaces, brandissent leurs armes, jouent de la musique et tirent des coups de fusils, en restant toujours en dehors de la ligne de tir des canons ennemis. Cette mise en scène effrayante est un moyen efficace pour impressionner un navire marchand dont l'équipage est rarement prêt a sacrifier sa vie pour un salaire minable!


• Un navire surchargé d'hommes donne l'alerte au navires marchands. C'est pourquoi, les flibustiers approchent une proie en se cachant pour la plupart en fond de cale ou à plat ventre sur le pont.


• Les flibustiers tentent de se faire passer pour un navire marchand prêt à vendre de la nourriture fraîche au navire qu'ils approchent. Après des mois en mer, les Capitaines sont toujours contents de ce genre d'aubaines. Si les flibustiers jouent bien le jeu, ils accostent le navire marchand sans aucun combat... après quoi, il est trop tard et l'affaire tourne mal pour le marchand. Ce qui est bien reproduit dans le film "Masters et commanders", même si là ce ne sont pas des pirates.